Santé mentale des épargnants

La santé mentale des épargnants mise à rude épreuve en période de crise

Si la santé mentale des salariés est fortement affectée par la crise sanitaire, celle des épargnants l’est tout autant. Ceux-ci doivent en effet poursuivre plusieurs objectifs : épargner pour leurs vieux jours tout en plaçant leur argent.

Banquier expliquant le mécanisme de l'enregistrement de titres dans un PEA-PME

Des objectifs qui évoluent

Alors que l’épargnant avait auparavant comme objectif principal de faire fructifier ses économies et de se constituer un patrimoine transmissible, trois nouveaux facteurs le contraignent aujourd’hui à revoir ses objectifs :

  • la prévision d’une baisse significative des pensions de retraite du fait de l’augmentation du déficit du système de retraite ;
  • la menace d’une imposition accrue du patrimoine ;
  • le besoin de protéger ses économies devant un avenir incertain.

Un contexte qui déboussole les épargnants

Le moins que l’on puisse dire, c’est que les épargnants ne sont pas « épargnés » par la crise. Stressés par la situation et désorientés, ils ne savent pas où placer leurs économies.

Après l’effondrement de la Bourse en 2020, les valeurs boursières se sont reprises mais la menace de l’inflation plane, faisant redoutant un krach boursier. Quant aux livrets d’épargne et à l’assurance-vie, ils ne rapportent plus rien depuis des années. Et l’immobilier atteint des sommets.

Si bien que les Français ne sont pas enclins à placer leur argent.
Malgré les mesures prises par le gouvernement pour les inciter à utiliser leur bas de laine et les menaces de taxation du patrimoine qui planent, les épargnants ont tendance à thésauriser encore plus.

L’éternel arbitrage entre performances, risques et liquidité

« La peur est mauvaise conseillère ». À l’heure actuelle, cet adage s’applique parfaitement aux épargnants : ils sont en effet peu nombreux à se tourner vers l’investissement dans les entreprises, notamment celles non cotées en Bouse. Or, ce sont elles qui créent les richesses.

Pour ceux qui acceptent de bloquer leur capital pendant 6 ans ou plus, c’est l’occasion d’investir dans des sociétés déconnectées du stress des marchés financiers et d’obtenir une rentabilité nette de 7% minimum.

En dépit de la prévision de baisse des pensions de retraite et de la menace planante d’une imposition accrue du patrimoine, les épargnants français thésaurisent plus que jamais. Une réaction naturelle de repli dans ce contexte de crise qui les malmène. Pourtant, plus que jamais, il leur serait profitable de penser long terme et de saisir l’opportunité d’investir dans des entreprises non cotées générant un rendement attractif.

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